mercredi 5 décembre 2007

Arrivée à Toulouse.
Je suis en plein décalage horraire et je n'ai pas dormi depuis très très longtemps grâce aux 5 petits monstres qui jouaient à la tag autour de mon siège dans l'avion.
Peu importe, je suis ravie.
Il pleut, j'ai la ville à moi toute seule et je m'amuse à me perdre, ce qui est très facile puisque les rues sont de vrais labyrinthes.


Un ami d'Olivier vient prendre la zombie que je suis, lui cuisine une omelette inoubliable, lui offre une dernière bonne douche et lorsque je me réveille le lendemain, il est déjà parti au travail. Merci infiniement!

Je pars aujourd'hui pour Moissac:
Arrivée à Moissac, je prends le loisir de me perdre encore pour bien voir la ville. Le gite est au sommet et c'est trop beau pour mes grands yeux. J'apprendrai que Moissac clot pour les pellerins une étapes difficile et je fais connaissance avec des gens exténués.


Une balade dans cette ville magnifique s'impose:






Après une bonne nuit de sommeil, je commence mon périple de pellerine. Evidemment, je met une heure à trouver le départ du sentier. Mon guide est plutot vague.
Je passe sous la pluie dans des endroits magnifiques et bien en reliefs gardés jalousement par de gros chiens méchants et pas toujours attachés: je suis morte de peur et evidemment, je finis par constater qu'il n'y a plus vraiment de balises et que je suis encore un peu perdue. Je cherche une route et je me rend à la prochaine ville de mon itinéraire.

Chemin retrouvé:


Le reste du chemin est plat et facile mais j'arrive au refuge crevée pendant que les autres pellerins célèbrent une journée facile!!! J'apprendrai ce soir là que le chemin a été dévié et que j'ai pris l'ancien. Je dois avoir fait 35 km ce jour là mais j'en ai eu plein la vue.

Je ne prends pas beaucoup de photo sur la route, occuppée à marcher, à penser ou à jaser avec des gens souvent bien originaux mais les villes ou je m'arrête ont une architecture sublime.











Le chemin est parfois long et comme je cherche des activités pour me distraire, je décide que me fouler un genou occuperait ma marche, ce que je met à exécution sur le champ, juste après le petit panneau rouge.








Je pars souvent tôt pour profiter du calme et de la fraîcheur du matin. Je me découvre une passion pour les vaches, qui semblent toujours intéressées par ce que j'ai à dire.





La Romieu: jh'aurai attendu cette ville longtemps! Je ne supporte plus mes pieds qui saignent et mon genou est très enflé. Je fais les 10 derniers kilomètres en alternant les larmes de désespoir et les gros mots d'église. Heureusement, arrivée à la ville, deux filles que j'ai rencontré sur le chemin et avec qui j'ai sympatisé m'ont gardé un place, m'envoient à la douche et m'emmènent avec elle pour boire à leur dernier jour de marche. On revient au gîte la démarche un peu croche en chantant des chansons qu'aucunes de nous ne connait vraiment, puis je m'effondre jusqu'au lendemain. La Romieu est une ville magnifique mais je ne peux pas dire que je m'en souvienne beaucoup.


Un pasteur me prends en pitié et m'emmène jusqu'à mon arrêt suivant ou je passe la journée à me frictionner le genou avec des remèdes scientifiques ou non, et à boire pour soulager mon tendon d'achile tendu comme un arc. De toute façon, tout est fermé. J'ai bien fini par comprendre qu'en France, mai presque tout entier est fait de jours fériés.


























Jean-Michel est un ancien pellerin qui acceuille avec chaleur et dévouement les autres pellerins dans la maison qu'il a bâtie, venant préparer le petit déjeuner aux marcheurs avant d'aller travailler et discuter avec eux après sa journée. On le voit ici avec une femme adorable avec qui j'ai partagé mon repas a quelques reprises mais que je n'ai pas pu suivre parce qu'avec ses 80 ans passés, elle marchait bien plus vite que moi!











Ça commence à ressembler au pays basque!



Coucou!




Une belle journée de soleil avec mes potes les vaches!


















Arrivée à St-Jean-Pied-de-Port, ma destination finale sur le chemin de Compostelle













En train vers Paris.
J'ai tellement tellement hate de revoir Olivier et d'entendre ses aventures sur la route de l'aéropostale!

Des retrouvailles au sommet de Paris, c'est pas mal...



J'ai envie d'aller faire un bisou aux gentils monsieur en uniforme qui garde la tour Eiffel...





Puis on part en amoureux, et en voiture, en Normandie.










Puis, tant qu'a y être, autant passer en Belgique.

Bruge est magnifique avec ses toits en escalier, mais nous, on se dirige vers Bruxelle.







Tiens! Quel hasard! Des amis à Bruxelle...









En Belgique, le chocolat, on prend ça au sérieux! On m'a méchemment menacé pour avoir pris cette photo...


Après avoir fait provision de chocolat pour quelques décénnies à venir, nous retraversons la France pour que je fasse connaissance avec Grand Maman Marseille, qui est ravie de voir son petit fils. Elle est charmante.
Puis nous passons dans les Cévennes.

Cette minuscule barraque délabrée appartient à la famille de Cyril. Nous y avons passé la nuit par politesse, evidemment... Merci beaucoup à l'énygmatique Étienne, maître du Solier, de nous y avoir acceuilli!









Remarquez les dates...
C'est immense!!!
Que de choses à voir, de fantômes à cotoyer...
Le seul problème, c'est quand vient le temps de trouver les toilettes.

Puis une petite ballade en "ville":










On prends le petit train des cevennes et on revient à pied, pour faire changement!




Les belles grottes de Trabuc qu'Étienne nous à décrites comme ennuyantes...









Et un peu de nature...






Retour à Paris.
Une belle journée au jardin d'acclimatation avec la belle petite famille de la soeur d'Olivier.
Noémie

Camille
Nathalie et Noémie

Tonton Olivier le trampoline vivant , Camille par dessus et mon beau frère Pierre-Aimé en arrière plan.

Je ne trouve pas de photo de mes beaux parents. Quel dommage! C'est aussi eux que je suis allée rencontrer en France, avec un peu de timidité, et j'ai été acceuillie avec tellement de gentillesse!

Une première incursion mémorable en France. A la prochaine!